SMARTHOME NEWS

Aruba de Hewlett Packard, membre de la EnOcean Alliance, propose des points d’accès afin d’apporter une connectivité Wi-Fi dans les bâtiments. Lorsqu’elles sont utilisées ensemble, l’infrastructure Wi-Fi d’Aruba et les solutions sans fil de récupération d’énergie EnOcean permettent aux clients de créer des bâtiments intelligents qui sont conscients de l’évolution de leur environnement d’exploitation et des besoins des occupants.

La simplicité de la solution permet désormais au responsable de l’établissement, de l’informatique et d’autres secteurs d’ajouter facilement et immédiatement des services, en collectant des données à partir de capteurs dans tout un bâtiment sans tirer de nouveaux câbles ni jamais avoir à changer de batterie.

Dans l’Internet des objets (IoT), les capteurs sont les organes sensoriels des bâtiments intelligents. Ils collectent les données brutes qui constituent la base de l’analyse et de la visualisation d’un bâtiment intelligent. Cela comprend des paramètres environnementaux tels que la température, l’humidité ou la lumière, mais également des informations sur l’ouverture ou la fermeture des portes et des fenêtres, ainsi que des données sur l’utilisation de l’espace.

Jusqu’à présent, le cœur des projets IoT dans le secteur du bâtiment était souvent la manière dont les capteurs livraient les données collectées dans le cloud en toute sécurité et à moindre coût. Aruba et EnOcean ont résolu ce défi ensemble.

Connectez simplement la clé USB dans votre point d’accès Wi-Fi…

Bien qu’intégrant les technologies Bluetooth et Zigbee en plus du Wi-Fi (tous sur la même fréquence), les points d’accès Aruba ont besoin d’une clé USB EnOcean pour communiquer avec cet écosystème domotique.

… et entrez dans un monde d’appareils EnOcean sans fil !

Les capteurs EnOcean sans fil et auto-alimentés envoient les données brutes à la clé clé USB EnOcean connectée au point d’accès Wi-Fi Aruba, qui transfère les données vers le cloud. Cela permet aux entreprises d’utiliser leur infrastructure informatique existante pour intégrer des capteurs IoT dans leur réseau via Wi-Fi conformément à toutes les normes de sécurité grâce à Aruba.

Les capteurs sans fil EnOcean sont basés sur la technologie brevetée de récupération d’énergie. Ils collectent leur énergie à partir de petites cellules solaires, de pressions sur les boutons ou de différences de température. Pour votre projet IoT, cela signifie que vous pouvez repositionner les capteurs de manière flexible encore et encore, car aucun câblage ou remplacement de batterie n’est nécessaire. La gamme de produits EnOcean comprend des capteurs de présence, d’accélération et de mouvement, des contacts de fenêtres magnétiques, des capteurs de température et d’humidité et des multicapteurs.

Le projet « Connected Home over IP » (maison connectée sur IP) est une tentative très ambitieuse pour réunir Amazon, Apple, Google et l’Alliance Zigbee sur une plate-forme unifiée de maison intelligente, ceci avec un code source ouvert de surcroit. Il est vrai qu’il est aujourd’hui difficile pour un néophyte de s’y retrouver dans la jungle des protocoles domotiques, et nous rêvons tous depuis de nombreuses années d’un protocole unifié, grâce auquel tous les appareils pourraient enfin dialoguer entre eux quelque soit le fabricant. C’est justement le but de ce projet, annoncé il y a presqu’un an déjà. Le groupe à la tête du projet CHIP vient d’annoncer que le travail était toujours en cours, et qu’il visait la sortie d’une version aboutie en 2021, avec une première idée claire des appareils avec lesquels la norme fonctionnera.

Le projet « Connected Home over IP » a été annoncé en décembre 2019 comme une norme unifiée qui permettrait aux fabricants d’appareils de créer plus facilement des périphériques pour la maison intelligente. L’objectif est que les futurs appareils puissent facilement ajouter la prise en charge des trois principaux assistants vocaux: Alexa d’Amazon, Siri d’Apple, et Assistant de Google, ceci en même temps, sans devoir choisir, comme c’est encore souvent le cas aujourd’hui. Il sera ainsi plus facile d’installer et de configurer des appareils domestiques intelligents avec le système de votre choix.

Sans nouvelles depuis, une annonce a été faite il y a quelques jours via un post sur le blog de l’Alliance Zigbee, qui pour rappel comprend notamment Ikea, Samsung SmartThings, et Signify / Philips Hue, et plus récemment ASSA ABLOY, Resideo, STMicroelectronics et Tuya comme membres du conseil d’administration.

Première information: un lancement complet du projet est prévu pour 2021. Nous devrions donc en entendre parler plus en détail très prochainement. Pour le moment, une page Github a été lancée, servant de référentiel open source, afin d’exposer aussi bien aux fabricants qu’aux utilisateurs les avantages de ce projet.

Seconde information très importante: l’annonce précise avec quels types d’appareils de la maison intelligente le projet Connected Home over IP (CHIP) vise à travailler. Le nombre d’entreprises réunies a augmenté pour passer de 12 il y a 8 mois, à 145 fabricants aujourd’hui. Un chiffre qui doit bien sûr encore beaucoup augmenter pour pouvoir réellement parler d’unification. Malgré cela, la liste des catégories d’appareils elle est déjà longue :

• éclairage et électricité: ampoules, luminaires, commandes, fiches, prises
• commandes de CVC: thermostats, unités CA,
• contrôle d’accès: serrures de portes, portes de garage
• sûreté et sécurité: capteurs, détecteurs, systèmes de sécurité
• volets, persiennes
• téléviseurs
• points d’accès
• ponts
• etc.

En bref, il s’agit de presque tous les types de dispositifs qu’il est possible de trouver dans une smart home. Le groupe étudie également déjà l’intégration de « produits électroniques grand public supplémentaires », en pensant sans doute à tout ce qui est électroménager connecté.

Un projet à surveiller de près, qui pourrait bien avoir un impact conséquent sur la domotique que nous connaissons aujourd’hui…

En France, depuis 1974, suite au premier choc pétrolier de 1973, a été mise en place la règlementation thermique, appelée plus communément norme RT, suivie de son année d’élaboration. Ainsi, à ce jour, et depuis 2013, la norme RT 2012 est en application. Cette norme a pour but de fixer une limite maximale à la consommation énergétique des bâtiments neufs pour le chauffage, la ventilation, la climatisation, la production d’eau chaude sanitaire et l’éclairage. Chaque nouvelle norme vient ajouter de nouvelles mesures afin de réduire la consommation d’énergie. Ainsi, si la RT 1974 visait une consommation énergétique de 225 kWh/m²/an, la RT 2012 imposait une consommation maximale de 50 kWhep/m²/an. La RT 2020, elle, impose des bâtiments à énergie positive, c’est à dire des bâtiments produisant plus d’énergie qu’ils n’en consomment, afin d’obtenir des bâtiments plus performants, et plus respectueux de l’environnement. Une petite révolution, qui a de nombreuses conséquences. Déjà en cours depuis 2018 dans les bâtiments publics, elle deviendra obligatoire pour tous les bâtiments dès le 1er janvier 2021.

RT 2020, pourquoi ?

En France, le secteur du résidentiel et du tertiaire (construction et « vie » du bâtiment inclus) représente 45% de la consommation énergétique. C’est le secteur consommant le plus d’énergie, devant les Transports et l’Industrie.

En termes d’émissions de gaz à effet de serre, le secteur du résidentiel se place en 3eme position, derrière celui des Transports et de l’Agriculture, avec 19% des émissions de gaz à effet de serre.

C’est pourquoi la réduction de cette consommation d’énergie est importante.

La RT 2012 prévoyait déjà le Bâtiment de Basse Consommation (BBC), avec une consommation maximale de 50 kWhep/m²/an, et le suivi des principaux postes énergivores: le chauffage, la ventilation, la climatisation, la production d’eau chaude sanitaire et l’éclairage. Au cours des années, deux labels sont venus s’y ajouter: HPE (Haute Performance Energétique), visant une consommation d’énergie primaire à 45 kWh / m²/ an, et le label THPE (Très Haute Performance Energétique) qui vise lui une consommation de 40 kWh / m² / an maximum.

La RT 2020 va plus loin, avec le « Bâtiment à Energie Positive » (BEPOS), c’est-à-dire une construction neuve qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme.

RT 2020, comment ?

Pour pouvoir répondre aux contraintes de la RT 2020, on reprend le principe du bâtiment passif, en réduisant tout d’abord au maximum les consommations d’énergie avec:

• une isolation performante, utilisant des matériaux écologiques (chanvre, ouate de cellulose, roche volcanique, béton en pierre ponce, liège, brique de terre cuite, etc.)
• une ventilation efficace, permettant d’évacuer l’humidité tout en préservant une température agréable à l’intérieur du logement
• une conception bioclimatique optimale, en exploitant par exemple la chaleur du soleil au maximum (grandes baies vitrées au sud).

Il faudra toutefois ajouter des moyens de production d’énergie renouvelable, qui ne concernent pas que l’électricité, mais également la production d’eau chaude et d’air chaud:

• centrale photovoltaïque
• aérovoltaique (mixte de panneaux solaires photovoltaïque qui produisent de l’électricité et de panneaux solaires thermique pour chauffer l’habitation)
• éolien
• poêle à bois / granulés
• puits canadien
• ballon thermodynamique
• etc.

C’est là qu’entre en jeu d’ailleurs la domotique, en permettant d’automatiser l’utilisation de certains appareils quand la production d’énergie est à son maximum. C’est ce qu’on appelle une gestion intelligente de l’énergie. Cela nécessitera donc une modification des habitudes des ménages. En effet, aujourd’hui beaucoup de foyers profitent d’un abonnement à l’électricité différenciant les heures pleines (journée) et les heures creuses (nuit). Ces dernières étant moins couteuses, les appareils gourmands, tels que les machines à laver ou encore les chauffes eau sont programmés pour fonctionner la nuit. Avec la maison BEPOS, ces appareils ne fonctionneront plus la nuit, mais en journée, quand la production d’énergie sera la plus importante. Le système domotique, en monitorant en temps réel la production d’énergie, sera en mesure de mettre en fonctionnement les appareils énergivores au meilleur moment.

Mais les contraintes ne s’arrêtent pas là: en plus des restrictions imposées par la RT 2012, le BEPOS prendra également en compte les autres usages que sont les appareils ménagers et électro ménager (télévision, appareils ménagers, ordinateurs, etc.). Les normes de la RT 2020 sont très précises : consommation de chauffage n’excédant pas 12 kWh/m² par an, consommation totale d’énergie primaire (chauffage, eau chaude sanitaire, éclairage et appareils électriques) inférieure à 100 kWh/m² par an, ainsi qu’une production d’énergie renouvelable couvrant les besoins énergétiques du logement ou, mieux, les surpassant. Au final, la dépense énergétique devra donc être inférieure à 0 kWh/m² par an. Le surplus d’énergie produit, lui, pourra être renvoyé au réseau électrique public. Autant dire qu’un équipement tel que le WES (Serveur Web Energie Superviseur), présenté lors de l’un de nos Webinars, sera crucial pour répondre à ces besoins. Nous reviendrons d’ailleurs plus en détail sur sa mise en application dans un prochain guide.

La RE 2020 introduit également une innovation majeure : elle ne contrôle plus seulement la consommation énergétique des bâtiments neufs, mais aussi leur bilan carbone, en incluant l’analyse du cycle de vie des matériaux employés. Alors que la RT 2012 favorisait le gaz, la RT 2020 favorisera l’électricité afin de réduire les émissions de CO₂ dues aux chaudière fioul ou gaz. La RT 2020 devrait d’ailleurs s’appeler en définitive la RE 2020, pour Règlementation Environnementale.

Ces diverses contraintes engendrent un surcout estimé à 10% par rapport à un logement « classique ». Mais ce surcout sera largement compensé par les économies de fonctionnement réalisées dans le bâtiment. De plus, en étant autonome, cela protège le foyer des augmentations du prix de l’électricité, des problèmes d’approvisionnement en énergie, tout en protégeant l’environnement, grâce à une énergie plus verte et plus propre que celle fournie par l’industrie nucléaire aujourd’hui.

Le gouvernement français a récemment annoncé un programme « Action des collectivités territoriales pour l’efficacité énergétique » (ACTEE 2) de 100 millions d’euros pour favoriser la rénovation énergétique des EHPAD, écoles et autre bâtiment public.

La domotique a une place importante dans le bâtiment et pourtant, sa mise en place est sous-exploitée alors que des actions simples peuvent contribuer à cette transition énergétique.

Choisir sa solution domotique comme alliée de la rénovation énergétique

Les années passent et des solutions domotiques apparaissent et d’autres disparaissent. Il est évident qu’il est difficile de faire le bon choix pour favoriser cette rénovation énergétique et ne pas faire l’erreur de choisir une solution qui nous fera perdre notre investissement après quelques mois d’utilisation.

Et ce choix ne doit pas se baser sur la taille de l’entreprise ni le marketing qui pourra vous séduire mais en prenant parfois la mauvaise direction. En effet, tant les petites entreprises que les grands groupes misent sur des solutions domotiques mais abandonnent finalement les projets, principalement pour une des 2 raisons :

• La liquidation de l’entreprise
• Le changement stratégique de l’entreprise

Il y a donc des notions importantes à suivre et d’autres qui ne doivent pas retenir votre attention. Et si une solution domotique comme JEEDOM s’impose de plus en plus dans tous les projets professionnels (pour la rénovation énergétique mais aussi l’autonomie, le confort et la sécurité), c’est par sa philosophie qui assure une installation ouverte, fiable et évolutive, à savoir :

• Open Source : toute personne a accès au code JEEDOM et peut contribuer à l’amélioration de la solution. Si demain, l’entreprise JEEDOM disparaît, la solution peut évoluer grâce à la communauté.
• Indépendant du cloud : même si le cloud a ses bénéfices, la dépendance est dangereux. Car toute solution domotique qui dépend du cloud peut porter préjudice à votre investissement car en cas d’arrêt du projet par l’entreprise conceptrice, votre installation peut devenir inutilisable en un instant. Et ce fut le cas pour de nombreux utilisateurs (encore aujourd’hui), victimes de cette dépendance du cloud.
• Multi-protocoles : les technologies évoluent et certaines s’imposent, d’autres disparaissent. Il est donc important qu’une solution domotique puisse être ouverte à une multitudes de technologies afin de suivre l’évolution du marché. C’est le cas de JEEDOM, compatible avec les technologies Z-Wave, Zigbee, EnOcean, Lora, ModBus, KNX, Bluetooth et bien d’autres.
• Personnalisation : chaque projet a ses besoins et il est utile d’avoir la possibilité de personnaliser une interface ou même, sa box domotique. JEEDOM offre cette personnalisation qui s’avère primordial pour plusieurs entreprises.

Et Smarthome Europe accompagne au quotidien différents projets de tout secteur d’activité avec JEEDOM et tous les dispositifs domotiques stratégiques et propose des services de pré-configurations afin d’assurer, la meilleure installation selon chaque contexte.

Dans les EHPAD, écoles et tout bâtiment public, les enjeux sont triples : économies d’énergie grâce à une rénovation énergétique mais aussi confort dans ces lieux de vie collective et gain de temps pour les travailleurs.

La domotique sans fil a pour avantage d’être simple à mettre en place puisqu’elle ne nécessite pas de réaliser de lourds travaux. De plus, celle-ci est évolutive et répond aux plus exigeants ayant un budget limité pour effectuer cette rénovation énergétique et toutes autres actions.

Voici ci-dessous, différents témoignages de professionnels ayant accompagné la mise en place de domotique dans ces établissements contribuant à cette rénovation énergétique.

La domotique dans des EHPAD

Fabrice, directeur général du groupe Korian :

« Lorsqu’on a mis ces solutions dans la chambre et qu’on a commencé à former le personnel et notamment le responsable technique du site, il s’est rendu compte en fait cela pouvait lui rendre des services énormes, autrement que dans les chambres et notamment au niveau de la gestion du bâtiment. Et donc on a décidé de se servir de cette solution domotique à la base prévue pour la chambre pour faire de la GTB à des coûts très raisonnables puisqu’on utilise cette solution qui est plutôt grand public en terme de dispositifs. Par exemple, il y a une contrainte légale dans les établissements de santé qui impose pendant l’été de faire des relevés de température dans les couloirs pour ce que l’on appelle des plans chaleurs bleus et donc l’idée c’était de mettre des sondes réparties dans le bâtiment qui vont toutes seules faire ces relevés de température de façon ultra fiable et stocker et générer des rapports pour que en cas de demande de l’autorité de santé, on puisse dire et bien voila, vous avez tout l’historique et ça c’est encore du temps libéré pour le personnel pour lui simplifier la vie. En fait, on ne se donne aucune limite avec ce système la, on couvre l’ensemble d’un EHPAD connecté en radio Z-Wave et la technologie étant tellement ouverte avec tellement de dispositifs sur le marché, on va pouvoir mettre des capteurs de qualité de l’air, gérer les ouvrants en fonction des températures… plein de possibilités s’offrent à nous. »

Stephane, responsable Qualité et Technique dans une maison de retraite :

« Economiser sur le coût de l’énergie, sur le temps des professionnels et améliorer la qualité de l’accompagnement, à coup sûr il y a un retour sur investissement. »

La domotique dans des écoles

Jean Pierre, licencié (aujourd’hui master) de l’ULB (université libre de Bruxelles) en Philosophie et Lettres :

« La domotique dans une école, au niveau financier est probablement un bon investissement, difficile à calculer mais si je prends l’exemple des vannes qui se coupent d’elles-mêmes lorsqu’une fenêtre est ouverte etc…j’en suis persuadé. Nous n’avons plus de lampes qui « brûlent » toute la nuit comme cela arrivait auparavant. »

Aurélien, membre de NodOn :

« Imagine un bâtiment dans lequel tu rassemble des centaines de personnes et que ces personnes ne paient pas de facture. Donc ces gens là, ils n’ont qu’une seule préoccupation : leur confort.

Donc qu’est-ce que ça donne ?

Ça donne des salles de classes chauffées à 21°C même les jours ou elles ne sont pas utilisées, ça donne des fenêtres ouvertes juste au dessus de radiateur en chauffe. Ça donne des bibliothèques chauffées alors que les cours sont finis etc etc…

La domotique est le meilleur investissement qui soit. Et le premier qui devrait être.

Dans le cas des expériences que nous avons réalisés, les retours sur investissements se feront sous quelques années après quoi les établissements (école, collège, lycée connecté et autres) réaliseront des économies substantielles avec lesquelles ils pourront investir dans du matériel éducatif. »

La domotique dans tout bâtiment public

Fabrice, Chef de projet au Pôle Performance Durable au sein de VINCI Construction France :

« Soit on utilise un système GTB classique avec un automate et des vues GTB qui sont plus adaptées pour récupérer des informations sur des production ou sur la distribution. Mais qui nécessitent la mise en place d’un certain type d’automates et de logiciel pour ne relier que quelques équipements techniques.

Soit on utilise un système domotique (surtout dans le cas où il y a de la domotique dans les logements afin de mutualiser les solutions) qui doit être par contre compatible avec des protocoles orientés GTB et filaire (comme par exemple la solution Jeedom), si on veut pouvoir récupérer certaines informations notamment sur les productions de chaleur. L’intérêt d’utiliser la même technologie que celle des logements connectés de la même résidence est d’optimiser les coûts, de limiter les types de technologie ainsi que le nombre d’intervenants. »

François-Xavier, Vice-Président Smart Home de la SBA :

« Le coût du Smart est plutôt en baisse pour plusieurs raisons: d’abord parce que le sans-fil s’impose, donc moins de frais de câblage, les équipements sont nativement connectés sans vraiment de surcoût, les volumes augmentent et parce que la concurrence s’intensifie. Je me méfie de la notion de retour sur investissement mais on ne peut pas nier qu’un thermostat connecté bien mis en œuvre engendrera des économies directes sur les charges, on parle de 30%, c’est surtout plus immédiat que d’engager des gros travaux d’isolation par l’extérieur.  Si l’on raisonne en coût global un bâtiment intelligent reviendra beaucoup moins cher qu’un bâtiment normal. J’ai d’ailleurs récemment été frappé par le témoignage de l’USH qui disait que, pendant la crise sanitaire, les bailleurs sociaux ont pu continuer assurer la maintenance et la gestion à distance des bâtiments qui étaient connectés. Le Smart permet de valoriser son patrimoine finalement.« 

Yoann, responsable de projet chez ENERGID :

« Dans un bâtiment, nous avons plusieurs domaines et corps de métier : électricien, plombier, frigoriste, chauffagiste, alarme, contrôle d’accès, vidéosurveillance … L’intérêt de la domotique dans un bâtiment est de pouvoir rassembler tous ces domaines sur une interface pour rendre le bâtiment plus efficace. Cette efficacité passe obligatoirement par une remontée d’informations (consommations, puissance, luminosité, température, présence, infos techniques…). Ces informations nous permettent de connaitre le comportement du bâtiment pour pouvoir créer des interactions. La domotique peut à ce moment-là être intéressante pour une exploitation plus efficace et confortable, en effet nous pouvons cibler les points énergivores et améliorer l’efficacité énergétique, nous pouvons anticiper une maintenance ou un entretien pour ne pas mettre en péril la santé du bâtiment ou même mettre en péril la productivité du client. »

Définitivement, la domotique n’est plus destiné aux geeks et aux logements particuliers, il devient une nécessité pour tout bâtiment d’implémenter des fonctionnalités plus ou moins riches, afin d’avoir une supervision en temps réel de différentes informations et d’automatiser certaines actions, afin de favoriser cette rénovation énergétique dans les EHPAD, écoles et tout bâtiment public.

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Quel est l’intérêt de participer à la formation domotique eedomus ?

Eedomus est une solution incontournable dans le marché de la domotique sans fil. Depuis environ une décennie, eedomus permet de rendre facilement un logement intelligent avec sa technologie domotique intégrée : le Z-Wave.

Mais ce n’est pas tout puisque eedomus peut devenir multi-protocoles par l’utilisation d’extensions afin d’exploiter le Zigbee, l’EnOcean, le Somfy RTS… et dispose d’un store entièrement gratuit pour ajouter différents objets connectés et fonctionnalités.

Grâce aux différents modes pour créer des automatismes, vous pouvez imaginer une infinité d’interactions dans un logement et ainsi, améliorer la qualité de vie des utilisateurs.

Eedomus est une solution très appréciée par les différents professionnels par sa facilité d’utilisation et évolutivité.

Pour en savoir plus, voici un webinar avec les fondateurs de eedomus, ainsi que Bruno et Philippe, formateurs de cette solution domotique.

Pour suivre la bonne direction en évitant de perdre du temps dans vos recherches et obtenir différents conseils utiles, la formation eedomus est à votre disposition. Avec celle-ci, vous :

• Comprenez le fonctionnement de la box domotique eedomus pour exploiter toutes les possibilités offertes.
• Découvrez le fonctionnement de la technologie Z-Wave et ses avantages liés.
• Apprenez à créer différents automatismes pour améliorer le quotidien de vos clients.
• Maîtrisez les bonnes pratiques et recommandations pour une installation réussie.
• Obtenez un accès exclusif à un outil de gestion de parc.
• Soyez visible en tant que professionnel accrédité eedomus sur le site officiel de l’entreprise.
• Bénéficiez d’une remise supplémentaire et exclusive pour chaque commande de eedomus.

À qui s’adresse cette formation eedomus ?

Cette formation s’adresse à tout professionnel souhaitant installer des contrôleurs domotiques eedomus dans différents projets et d’avoir toutes les connaissances nécessaires pour bien démarrer.

Quel est le contenu de cette formation domotique ?

La formation domotique eedomus se compose de différents modules :

• Module 1 : Présentation de la solution eedomus Plus
• Module 2 : Découverte de la technologie Z-Wave
• Module 3 : Intégration d’autres dispositifs RF
• Module 4 : Fonctionnalités avancées
• Module 5 : Les automatismes
• Module 6 : Cas d’usages
• Module 7 : Personnalisation de l’interface WEB
• Module 8 : Personnalisation de l’interface mobile
• Module 9 : Résolution de problèmes
• Module 10 : Outils et conseils pour les professionnels

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