Le gouvernement français a récemment annoncé un programme « Action des collectivités territoriales pour l’efficacité énergétique » (ACTEE 2) de 100 millions d’euros pour favoriser la rénovation énergétique des EHPAD, écoles et autre bâtiment public.
La domotique a une place importante dans le bâtiment et pourtant, sa mise en place est sous-exploitée alors que des actions simples peuvent contribuer à cette transition énergétique.
Choisir sa solution domotique comme alliée de la rénovation énergétique
Les années passent et des solutions domotiques apparaissent et d’autres disparaissent. Il est évident qu’il est difficile de faire le bon choix pour favoriser cette rénovation énergétique et ne pas faire l’erreur de choisir une solution qui nous fera perdre notre investissement après quelques mois d’utilisation.
Et ce choix ne doit pas se baser sur la taille de l’entreprise ni le marketing qui pourra vous séduire mais en prenant parfois la mauvaise direction. En effet, tant les petites entreprises que les grands groupes misent sur des solutions domotiques mais abandonnent finalement les projets, principalement pour une des 2 raisons :
- La liquidation de l’entreprise
- Le changement stratégique de l’entreprise
Il y a donc des notions importantes à suivre et d’autres qui ne doivent pas retenir votre attention. Et si une solution domotique comme JEEDOM s’impose de plus en plus dans tous les projets professionnels (pour la rénovation énergétique mais aussi l’autonomie, le confort et la sécurité), c’est par sa philosophie qui assure une installation ouverte, fiable et évolutive, à savoir :
- Open Source : toute personne a accès au code JEEDOM et peut contribuer à l’amélioration de la solution. Si demain, l’entreprise JEEDOM disparaît, la solution peut évoluer grâce à la communauté.
- Indépendant du cloud : même si le cloud a ses bénéfices, la dépendance est dangereux. Car toute solution domotique qui dépend du cloud peut porter préjudice à votre investissement car en cas d’arrêt du projet par l’entreprise conceptrice, votre installation peut devenir inutilisable en un instant. Et ce fut le cas pour de nombreux utilisateurs (encore aujourd’hui), victimes de cette dépendance du cloud.
- Multi-protocoles : les technologies évoluent et certaines s’imposent, d’autres disparaissent. Il est donc important qu’une solution domotique puisse être ouverte à une multitudes de technologies afin de suivre l’évolution du marché. C’est le cas de JEEDOM, compatible avec les technologies Z-Wave, Zigbee, EnOcean, Lora, ModBus, KNX, Bluetooth et bien d’autres.
- Personnalisation : chaque projet a ses besoins et il est utile d’avoir la possibilité de personnaliser une interface ou même, sa box domotique. JEEDOM offre cette personnalisation qui s’avère primordial pour plusieurs entreprises.
Et Smarthome Europe accompagne au quotidien différents projets de tout secteur d’activité avec JEEDOM et tous les dispositifs domotiques stratégiques et propose des services de pré-configurations afin d’assurer, la meilleure installation selon chaque contexte.
Dans les EHPAD, écoles et tout bâtiment public, les enjeux sont triples : économies d’énergie grâce à une rénovation énergétique mais aussi confort dans ces lieux de vie collective et gain de temps pour les travailleurs.
La domotique sans fil a pour avantage d’être simple à mettre en place puisqu’elle ne nécessite pas de réaliser de lourds travaux. De plus, celle-ci est évolutive et répond aux plus exigeants ayant un budget limité pour effectuer cette rénovation énergétique et toutes autres actions.
Voici ci-dessous, différents témoignages de professionnels ayant accompagné la mise en place de domotique dans ces établissements contribuant à cette rénovation énergétique.
La domotique dans des EHPAD
Fabrice, directeur général du groupe Korian :
« Lorsqu’on a mis ces solutions dans la chambre et qu’on a commencé à former le personnel et notamment le responsable technique du site, il s’est rendu compte en fait cela pouvait lui rendre des services énormes, autrement que dans les chambres et notamment au niveau de la gestion du bâtiment. Et donc on a décidé de se servir de cette solution domotique à la base prévue pour la chambre pour faire de la GTB à des coûts très raisonnables puisqu’on utilise cette solution qui est plutôt grand public en terme de dispositifs. Par exemple, il y a une contrainte légale dans les établissements de santé qui impose pendant l’été de faire des relevés de température dans les couloirs pour ce que l’on appelle des plans chaleurs bleus et donc l’idée c’était de mettre des sondes réparties dans le bâtiment qui vont toutes seules faire ces relevés de température de façon ultra fiable et stocker et générer des rapports pour que en cas de demande de l’autorité de santé, on puisse dire et bien voila, vous avez tout l’historique et ça c’est encore du temps libéré pour le personnel pour lui simplifier la vie. En fait, on ne se donne aucune limite avec ce système la, on couvre l’ensemble d’un EHPAD connecté en radio Z-Wave et la technologie étant tellement ouverte avec tellement de dispositifs sur le marché, on va pouvoir mettre des capteurs de qualité de l’air, gérer les ouvrants en fonction des températures… plein de possibilités s’offrent à nous. »
Stephane, responsable Qualité et Technique dans une maison de retraite :
« Economiser sur le coût de l’énergie, sur le temps des professionnels et améliorer la qualité de l’accompagnement, à coup sûr il y a un retour sur investissement. »
La domotique dans des écoles
Jean Pierre, licencié (aujourd’hui master) de l’ULB (université libre de Bruxelles) en Philosophie et Lettres :
« La domotique dans une école, au niveau financier est probablement un bon investissement, difficile à calculer mais si je prends l’exemple des vannes qui se coupent d’elles-mêmes lorsqu’une fenêtre est ouverte etc…j’en suis persuadé. Nous n’avons plus de lampes qui « brûlent » toute la nuit comme cela arrivait auparavant. »
Aurélien, membre de NodOn :
« Imagine un bâtiment dans lequel tu rassemble des centaines de personnes et que ces personnes ne paient pas de facture. Donc ces gens là, ils n’ont qu’une seule préoccupation : leur confort.
Donc qu’est-ce que ça donne ?
Ça donne des salles de classes chauffées à 21°C même les jours ou elles ne sont pas utilisées, ça donne des fenêtres ouvertes juste au dessus de radiateur en chauffe. Ça donne des bibliothèques chauffées alors que les cours sont finis etc etc…
La domotique est le meilleur investissement qui soit. Et le premier qui devrait être.
Dans le cas des expériences que nous avons réalisés, les retours sur investissements se feront sous quelques années après quoi les établissements (école, collège, lycée connecté et autres) réaliseront des économies substantielles avec lesquelles ils pourront investir dans du matériel éducatif. »
La domotique dans tout bâtiment public
Fabrice, Chef de projet au Pôle Performance Durable au sein de VINCI Construction France :
« Soit on utilise un système GTB classique avec un automate et des vues GTB qui sont plus adaptées pour récupérer des informations sur des production ou sur la distribution. Mais qui nécessitent la mise en place d’un certain type d’automates et de logiciel pour ne relier que quelques équipements techniques.
Soit on utilise un système domotique (surtout dans le cas où il y a de la domotique dans les logements afin de mutualiser les solutions) qui doit être par contre compatible avec des protocoles orientés GTB et filaire (comme par exemple la solution Jeedom), si on veut pouvoir récupérer certaines informations notamment sur les productions de chaleur. L’intérêt d’utiliser la même technologie que celle des logements connectés de la même résidence est d’optimiser les coûts, de limiter les types de technologie ainsi que le nombre d’intervenants. »
François-Xavier, Vice-Président Smart Home de la SBA :
« Le coût du Smart est plutôt en baisse pour plusieurs raisons: d’abord parce que le sans-fil s’impose, donc moins de frais de câblage, les équipements sont nativement connectés sans vraiment de surcoût, les volumes augmentent et parce que la concurrence s’intensifie. Je me méfie de la notion de retour sur investissement mais on ne peut pas nier qu’un thermostat connecté bien mis en œuvre engendrera des économies directes sur les charges, on parle de 30%, c’est surtout plus immédiat que d’engager des gros travaux d’isolation par l’extérieur. Si l’on raisonne en coût global un bâtiment intelligent reviendra beaucoup moins cher qu’un bâtiment normal. J’ai d’ailleurs récemment été frappé par le témoignage de l’USH qui disait que, pendant la crise sanitaire, les bailleurs sociaux ont pu continuer assurer la maintenance et la gestion à distance des bâtiments qui étaient connectés. Le Smart permet de valoriser son patrimoine finalement.«
Yoann, responsable de projet chez ENERGID :
« Dans un bâtiment, nous avons plusieurs domaines et corps de métier : électricien, plombier, frigoriste, chauffagiste, alarme, contrôle d’accès, vidéosurveillance … L’intérêt de la domotique dans un bâtiment est de pouvoir rassembler tous ces domaines sur une interface pour rendre le bâtiment plus efficace. Cette efficacité passe obligatoirement par une remontée d’informations (consommations, puissance, luminosité, température, présence, infos techniques…). Ces informations nous permettent de connaitre le comportement du bâtiment pour pouvoir créer des interactions. La domotique peut à ce moment-là être intéressante pour une exploitation plus efficace et confortable, en effet nous pouvons cibler les points énergivores et améliorer l’efficacité énergétique, nous pouvons anticiper une maintenance ou un entretien pour ne pas mettre en péril la santé du bâtiment ou même mettre en péril la productivité du client. »
Définitivement, la domotique n’est plus destiné aux geeks et aux logements particuliers, il devient une nécessité pour tout bâtiment d’implémenter des fonctionnalités plus ou moins riches, afin d’avoir une supervision en temps réel de différentes informations et d’automatiser certaines actions, afin de favoriser cette rénovation énergétique dans les EHPAD, écoles et tout bâtiment public.